Traduire l’anglais pour apprendre

Traduire pour apprendre, bonne idée ? 

La traduction anglais-français est-elle une chose aisée ? Comment vous y prenez vous habituellement ? Et comment s’y prendre pour réussir vos transcriptions depuis la langue anglaise.

Nous vous donnerons ici la méthode et les outils nécessaires à ce travail de transcription avec le plan suivant.

La traduction anglais français

La traduction de l’anglais vers le français ne souffre normalement pas trop de sa reformulation puisqu’il doit se faire dans votre langue maternelle, la version cible doit paraitre naturelle et fluide. Dans l’autre sens cela s’avère moins évident, non ?

Pourtant la traduction de l’anglais au français n’est pas toujours aussi aisée, développons ensemble l’objectif final d’une traduction, les raisons des difficultés que nous rencontrons tous naturellement et les outils que nous devons employer pour révéler l’information, le dogme, la démonstration de l’auteur.

Toutes les langues à traduire

Le fond du message

La traduction doit être la transposition d’une image depuis un référentiel vers un autre, à la différence d’une transposition géométrique celle-ci ne donne pas la même forme mais le fond, lui, doit être identique. La manière ou la forme du texte doit être vu comme un canal de communication.

L’effet produit doit être le même malgré le changement de support verbal.

Prenons l’exemple un cas simple, lorsque nous débutons dans l’apprentissage de l’anglais nous commençons par apprendre à nous décrire et à nous localiser. Nous rencontrons alors un certain Brian, et je ne sais pas pourquoi Brian passe son temps dans la cuisine, et oui « Brian is in the kitchen ». La traduction de l’anglais ne semble pas être un grand mystère, la phrase sujet + verbe + complément conserve sa structure et devient « Brian est dans la cuisine » (cf. traduction anglais français communément utilisée).

Ce premier exemple est assez simple et lève un problématique que nous rencontrons dans le travail de traduction, la parfaite compréhension de la source d’information à traduire.

Et cela malgré ce qu’a pu dire Denis DIDEROT qui fut sans doute le plus illustre des traducteurs, à savoir « Il n’est pas nécessaire d’entendre une langue pour la traduire, puisque l’on ne traduit que pour les gens qui ne l’entendent pas ». Comprendre la pensée et comment cette pensée s’est construite est le cœur du travail d’interprétation, le préliminaire de la transcription dialectique. Il vous faut comprendre les jeux de mots, le style utilisé et toutes les nuances que ce texte original peut contenir.

Quels outils pour réussir ?

Maitriser le lexique pour ne pas dire le jargon, et posséder une culture du domaine auquel appartient le texte.

Prenons l’exemple d’un article de fiscalité, cela est très technique il faut posséder les concepts prérequis qui s’avère nécessaire à notre propre compréhension. Après cela vient le travail de traduction.

Et la culture dans tout ça ?

Chaque langue possède son lot d’expression idiomatique, chacune de celle-ci ne trouve pas forcément d’équivalent dans une autre langue. Cela est également vrai pour l’anglais et le français.

Nous pouvons raisonner par l’absurde pour en être convaincu, si tel n’était pas le cas ne pensez-vous pas que les informaticiens n’auraient pas été capable de nous mettre à disposition un outil absolument parfait qui se serait basé sur une simple matrice de correspondance.

Le monde et ses langues étrangères

Cet outil « parfait » n’existant pas, nous pouvons en conclure soit que les informaticiens sont idiots (je ne crois pas …) soit que cette matrice de correspondance n’existe pas (et elle n’existe pas).

Comment peut-on expliquer cette difficulté à faire correspondre une phrase à une autre en passant de l’anglais au français.

Parce que l’auditoire est différent, le lecteur est née dans un pays, vie dans une ville, une région qui ont elles-mêmes leur propre histoire, leurs usages. Pour toucher et se faire comprendre un auteur joue de cela comme d’atouts pour convaincre et être entendu.  Le principe est alors de penser de façon global et d’agir localement.

Oui les langues sont vraiment vivantes, elles se meuvent, se développent et élargissent leur contenu. Les modes et les langues n’avancent pas toutes à la même allure, ainsi un certain type de danse va pouvoir se développer dans un pays alors que cette même danse ne trouvera pas de public dans un autre pays. Le traducteur se frotte alors à l’exercice d’adaptation de la forme pour transcrire le fond du message n’ayant pas la possibilité de trouver d’équivalence directe.

4 facteurs pour réussir votre traduction

  • la précision de la traduction
  • la capacité à utiliser les termes adaptés
  • la capacité à écrire de manière fluide dans la langue cible
  • l’aspect créatif des solutions qu’il vous faut trouver

Cela étant dit, il vous est possible d’utiliser des outils de traduction dans les différents éditeurs informatiques que vous utilisez fréquemment. Si cela n’est pas parfait, vous pouvez toujours partir de ce premier résultat pour gagner un peu de temps. Après tout, il faut bien partir de quelque chose. Comment fonctionnent-ils ?

Traducteurs et éditeurs de textes

Comment traduire une expression dans les programmes Microsoft Office suivants : Excel, Outlook, PowerPoint, Visio et Word. Une fois la recherche lancée, les traductions s’afficheront dans le volet Recherche.

Traduire en anglais depuis son clavier d'ordinateur

Faites un “click-droit” (comprendre Cliquez avec le bouton droit de la souris) sur le texte que vous souhaitez traduire puis surlignez Traduire dans le menu qui vient d’apparaitre.

Quel programme Microsoft Office utilisez-vous ?

  • Excel
  • Outlook
  • PowerPoint
  • Visio
  • Word

Excel

  1. Cliquez sur Révision puis, dans le groupe Langue, cliquez sur Traduire.
  2. Suivez les étapes décrites dans la section « Traduire le texte surligné ».

Outlook

Il vous est possible de traduire le texte d’un courrier, plus communément appelé email, que vous avez reçu. Il vous est également possible d’utiliser l’action Traduire quand vous créez l’un de ces messages électroniques.

Messages reçus

  1. Dans un message électronique reçu, surlignez le texte dans le corps du message, cliquez avec le bouton droit sur le texte surligné, puis cliquez sur Traduire dans le menu contextuel.
  2. Suivez les étapes décrites dans la section « Traduire le texte surligné »

Messages émis

  1. Quand vous créez un message électronique, surlignez le texte dans le corps du message, puis cliquez sur Révision. Dans le groupe Langue, cliquez sur Traduire.
  2. Aller les étapes décrites dans la section « Traduire le texte surligné ».

PowerPoint

 Remarque    A chaque itération, un seul pavé contenant du texte dans une diapositive peut être traduit.

  1. Aller sur Révision dans le menu contextuel, puis dans le groupe Langue, enfin choisissez l’action Traduire.
  2. Suivez les étapes décrites dans la section « Traduire le texte surligné ».

Visio

  1. Aller sur Révision dans le menu contextuel, puis dans le groupe Langue, enfin choisissez l’action Traduire.
  2. Suivez les étapes de la section pour Traduire le texte surligné.

Word

Cliquez sur Révision, puis sur Traduire OU cliquer sur le bouton droit et Traduire.

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